Le délégué permanent de la Syrie à l’ONU critique le rapport du comité international indépendant sur la Syrie

 

Genève/  Le délégué permanent de la Syrie aux Nations Unies à Genève, l’ambassadeur Hussam Eddine Alla, a qualifié de politisé et partial le rapport du comité international indépendant chargé d’enquêter sur les droits de l’homme en Syrie.

Prenant la parole à la séance du Conseil des droits de l’Homme dans le cadre de sa 27ème session, l’ambassadeur Alla a indiqué que le rapport manque de professionnalisme vu qu’il est résolu à adopter des informations falsifiées et des témoignages qui induisent en erreur.

Le diplomate Alla a critiqué le rapport qui a fait référence à /480/ rencontres menées en dehors de la Syrie avec des personnes et sources hostiles à l’Etat syrien, tout en méconnaissant la souffrance quotidienne des millions de Syriens qui racontent des vérités sur les crimes des organisations terroristes armées et qui souffrent d’obus pleuvant quotidiennement sur leurs quartiers.

Il a précisé que le rapport a un seul objectif fixé auparavant, à savoir accuser le gouvernement syrien de violer les droits de l’homme, ce qui ne contribue pas sûrement à en sortir avec des recommandations objectifs et crédibles qui reflètent la réalité.

Et M. Alla de poursuivre : “Le fait de consacrer une partie spéciale dans le rapport aux crimes et forfaits de l’Organisation terroriste /EIIL/ sans reconnaître les crimes perpétrés par les autres organisations terroristes, considérées dans le rapport comme /groupes d’opposition armés/, ne constitue pas une entrée juste d’un rapport objectif et professionnel.

Le diplomate syrien s’en est pris aux pays soutenant le terrorisme en Syrie et qui sont responsables des crimes terroristes takfiristes, méconnus dans le rapport.

Et M. Alla de poursuivre que les accusations proférées contre les forces gouvernementales syriennes portent préjudice à la crédibilité du comité et dépassent le rôle et les attributions de parties internationales concernées par l’inspection.

M. Alla a affirmé le refus de la Syrie des rapports et des conclusions du comité d’enquête qui dépasse de loin ses pouvoirs, vu qu’il est partial et  orienté pour servir les agendas de pays bien connus par leur implication dans la déstabilisation de la Syrie et l’effusion du sang de son peuple.

R.B.

 

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