Miqdad : La Syrie condamne fermement les positions du président français appuyant la Turquie quant à la zone tampon

Damas / Fayçal Miqdad, vice-ministre des affaires étrangères et des expatriés, a indiqué que le gouvernement de la République Arabe Syrienne réitère son appui complet à ses citoyens à Ain Arab et met en exergue leur affrontement des attaques dont ils font l’objet par les terroristes du réseau de l’EI.

Répondant à une question lui est posée par l’Agence Arabe Syrienne d’Informations SANA sur l’appui français aux intentions turques d’établir une zone tampon en Syrie, Miqdad a fait noter que la Syrie condamne fermement la position du président français François Hollande à cet égard, laquelle met à nu ses politiques soutenant le terrorisme et les politiques d’Erdogan et de son gouvernement hostiles au peuple syrien. “Erdogan a armé les terroristes et facilité leur accès en Syrie pour tuer son peuple tout au long de la crise”, a-t-il dit.

Et Miqdad de poursuivre : “La Syrie affirme que cet appui se contredit avec la charte des Nations Unies et les résolutions du Conseil de sécurité relatives à la lutte anti-terroriste et considère l’appui qu’apporte la France à la Turquie comme agression contre elle, surtout que les responsables français adoptent des positions hostiles aux intérêts du peuple syrien dès le début de l’agression terroriste contre le pays”.

Miqdad a indiqué que la Syrie attire l’attention de la communauté internationale sur la nécessité de faire son devoir envers la catastrophe humanitaire à Ain Arab, y compris l’appui français et turc à toute forme de réseaux terroristes.
A. Chatta

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Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal al-Miqdad, dans une déclaration lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’arrêt des mesures économiques coercitives unilatérales, lue par l’ambassadeur permanent de Syrie, Qussay al-Dahhak : Les mesures coercitives unilatérales représentent un outil de coercition, de pression économique et de chantage politique en violation de la Charte qui a consacré le principe de l’égalité de souveraineté entre les nations et a mis en avant l’accomplissement de la coopération internationale et la promotion des affaires économiques et sociales des peuples.