Kuzbari : Il faut se mettre d’accord sur les principes nationaux avant de passer aux principes constitutionnels

Genève-SANA / Le chef de la délégation nationale aux réunions du comité de débat de la constitution à Genève, Ahmad Kuzbari, a affirmé la nécessité de se mettre d’accord sur les principes nationaux avant de passer aux principes constitutionnels, en particulier le respect de la souveraineté et de l’indépendance des territoires de la République arabe syrienne.

Dans une conférence de presse qu’il a tenue aujourd’hui à Genève en marge des réunions du 3e round du comité, Kuzbari a dit : « Nous sommes convenus lors ce round d’un ordre du jour, qui porte sur le débat des fondements et des principes nationaux pour passer ensuite aux principes constitutionnels en vue de rédiger la constitution qui appartient aux nouvelles générations et qui constitue l’avenir de la Syrie ».

« Il est impossible d’accomplir la constitution pendant une courte période, et la délégation nationale s’attache à aller de l’avant dans ce processus conformément à des étapes précises et méthodologiques », a-t-il dit, précisant que la délégation nationale avait avancé au dernier round le sujet de la souveraineté de l’Etat en tant que premier principe.

Kuzbari a insisté sur le principe de la lutte antiterroriste qui ne doit point être ignoré après environ dix ans de la guerre terroriste visant la Syrie.

Il a ajouté que la délégation nationale avait également avancé dans ce round le principe national de l’identité nationale syrienne, assurant que ce principe ne constitue pas une précondition, mais il est une méthodologie visant à savoir l’opinion de l’autre partie sur ce principe pour passer ensuite en cas de son admission à l’autre principe.

Il a en outre fait allusion à l’intention claire de certaines parties d’entraver le round, émettant l’espoir que le round parviendrait à des résultats constructifs et à des points communs.

Répondant à une question, Kuzbari a fait savoir que la délégation nationale s’est nommée nationale, car elle vient de Damas, non pas de Riyad, ni d’Istanbul, ni du Caire, ni de Moscou.

« Ce comité est syrien, il appartient à la Syrie et il est sous une direction syrienne », a-t-il fait noter, assurant que l’ONU facilite ce processus et qu’il est impossible d’accepter n’importe quelle ingérence étrangère dans son action.

Quant aux cas de coronavirus parmi les membres de la délégation, Kuzbari a indiqué qu’il y a quelque chose incompréhensible, surtout que les tests « PCR » à Genève des quatre personnes avaient montré qu’elles sont infectées de coronavirus, mais l’on a découvert ensuite qu’elles ne sont pas atteintes, disant : « Nous étions surpris hier que ces personnes avait été interdites d’assister aux séances ».

Et Kuzbari de conclure : « Les personnes qu’ils avaient prétendues qu’elles sont infectées ne souffrent d’aucun symptôme dont souffre les cas infectés ».

A.Ch.

Check Also

Les besoins hydrauliques de Hassaké sont au centre des discussions de Sayyouh avec des responsables internationaux et onusiens

Hassaké – SANA/ Le gouverneur de Hassaké, le Dr. Louay Sayyouh, a discuté avec la …