Jaafari : La fourniture de la technologie nucléaire développée à Israël constitue une violation flagrante du Traité sur la non-prolifération nucléaire

New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a assuré que la Syrie était parmi les premiers pays au Moyen-Orient à signer le Traité sur la non-prolifération nucléaire en 1968, partant de sa conviction que la possession par n’importe quel pays de cette arme destructive menace la paix et la sécurité régionales et internationales.

«La Syrie était la première à appeler à vider le Moyen-Orient des armées nucléaires et de toute autre arme de destruction massive», a affirmé Jaafari dans un communiqué lu devant la séance de la conférence de révision du traité de non-prolifération de l’an 2015.

Il a fait savoir que la déclaration de la conférence de révision du traité sur la non-prolifération nucléaire 2010 implique à Israël d’adhérer audit traité et de soumettre ses installations nucléaires à la supervision de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique conformément à la résolution 487 du conseil de sécurité.

«Israël fait fi à toutes les résolutions de la légalité internationale et continue à développer son arsenal nucléaire avec le soutien de certains pays membres possesseurs de l’Arme nucléaire», a fait valoir Jaafari qui a considéré la fourniture par certains pays de la technologie nucléaire développée à Israël et la poursuite de leur protection de «l’exception nucléaire israélienne» comme violation flagrante des obligations prévues par ledit traité.

Il a insisté sur la nécessité de traiter avec le droit des pays membres du Traité sur la non-prolifération nucléaire à l’usage pacifique de l’énergie nucléaire comme droit incontestable.

Passant aux négociations entre l’Iran et le G5+1, Jaafari a indiqué que le gouvernement syrien avait suivi avec un grand intérêt les pourparlers sur le dossier nucléaire iranien, espérant, à cet effet, que les deux parties parviendront à un accord qui garantit le droit de l’Iran à l’emploi de l’énergie nucléaire pour des fins pacifiques.

«La Syrie se félicite du communiqué publié par les deux parties et juge nécessaire l’exécution par les pays occidentaux de leurs engagements vis-à-vis de la levée des sanctions économiques injustes imposées au peuple iranien», a dit Jaafari.

Abordant les propos du directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, Yukiya Amano, sur l’éventualité que le bâtiment détruit à Deir Ezzor en 2007 soit un réacteur nucléaire, Jaafari a dit: “Le directeur de l’AIEA continue à nous faire entendre des allégations infondées au lieu de demander des comptes à Israël, seul pays au Moyen-Orient qui refuse d’obtempérer au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires».

Jaafari a assuré, enfin, que tous les participants assument la responsabilité du succès de la conférence de révision du Traité sur la non-prolifération nucléaire qui affronte des défis à traiter effectivement.

Le délégué syrien avait félicité, au début de son communiqué, le représentant de l’Algérie qui a été élu comme président de la conférence et celui de la Palestine pour son adhésion au traité sur la non-prolifération nucléaire.

L.A.

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