Jaafari : Importance de bien préparer le dialogue indirect à Genève pour éviter les problématiques qui ont apparu lors du 1er round

Genève / Le chef de la délégation de la République arabe syrienne au dialogue inter-syrien à Genève, Bachar Jaafari, a insisté sur l’importance de bien préparer le dialogue indirect à Genève pour éviter les problématiques et les problèmes qui avaient apparu lors du 1er round.

Dans un point de presse qu’il a tenu ce soir à Genève, Jaafari a dit : “J’ai mené une bonne rencontre avec l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, et nous avons évoqué, au cours de laquelle, de la nécessité de bien préparer le 2ème round en ce qui concerne la forme pour examiner ensuite les autres questions essentielles.

Jaafari a fait savoir que la forme est importante et était la raison principale de l’échec du 1er round, soulignant que la discussion aujourd’hui avait porté sur cette question.

“J’ai insisté lors de la rencontre sur l’importance que le médiateur soit honnête, objectif et impartial dans ses consultations et joue un rôle constructif dans le rapprochement des points de vue et dans le fait d’assurer un climat de crédibilité et de confiance entre les délégations qui prendront part à Genève”, a-t-il dit.

Et Jaafari de poursuivre : “Jusqu’à présent, nous ne connaissons pas les délégations avec lesquelles nous devrions examiner, par le biais de l’émissaire spécial, l’agenda de laquelle on n’a pas encore convenu”.

Quant aux lignes rouges mises par le vice-président du Conseil des Ministres, ministre des AE et des Expatriés, Walid Mouallem, lors de sa conférence de presse tenue hier, Jaafari a fait noter : “Nous avons répété le contenu des propos du ministre des AE et nous avons touché une compréhension de la part de l’émissaire onusien de la position officielle syrienne et du contenu des propos du ministre Mouallem à cet égard”.

Répondant aux dernières déclarations données par les délégations de l’opposition, notamment en ce qui concerne le gouvernement de transition et le rôle du président Bachar al-Assad, Jaafari a indiqué que le fait de parler de cette façon des questions essentielles sur un symbole de la souveraineté en Syrie vise à mettre en échec le round, ainsi que les efforts de l’émissaire spécial et de tout effort collectif déployé pour préparer avec succès le 2ème round.

Questionné sur les réconciliations menées dans la base de Hmeymim et sur leur rôle dans les pourparlers en cours, Jaafari a indiqué que ces réconciliations ont lieu en coordination avec le gouvernement syrien, assurant que les réconciliations sont un principe gouvernemental et que l’effort russe contribue à accomplir ce volet important, dénommé “les réconciliations locales”.

Il a affirmé que la mise des conditions préalables se contredira avec les fondements à partir desquels la délégation de la République arabe syrienne est venue, disant : “Cette rencontre tenue à Genève sous l’égide du médiateur international est celle inter-syrienne par excellence et sans aucune ingérence étrangère et condition préalable.

Commentant les propos de de Mistura sur les élections législatives, prévues le 13 avril et sur le fait que les seules élections sont celles qui auront lieu dans 18 mois, Jaafari a fait noter : “Nous n’avons pas écouté de tels propos lors du dialogue que nous avons mené avec lui. Mais au contraire, nous avons dit notre point de vue et il ne s’y est pas opposé”.
A. Chatta

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